PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Nom : Oaeken
Prénom : Christen
Surnom : Chris
Âge : 25 ans
Date de naissance : an 9.9 de l'ère du dragon
Signe astrologique : /
Sexe : Mâle
Origine : royaume de Férelden (monde de Dragon Age)
Lieu de résidence : /
Métier : mercenaire et chevalier
Famille et entourage : sa famille exploite des terres dans le comté de Golefalois depuis des générations. Il a un grand frère de 10 ans son aîné, Gareth, une grande sœur de 2 ans plus âgée, ainsi que 4 petits frères et sœurs.
Position sociale : aisée.
Langue(s) : la langue commune.
COMPÉTENCES
Pouvoir : /
Talent(s) : S'étant très vite découvert une affinité avec le maniement du bouclier et de l'épée, il a développé de remarquables capacités offensives et défensives, lui permettant tout à la fois de décapiter un adversaire et d'encaisser les coups au corps à corps.
Arme(s) : un grand bouclier de templier et une épée. Il garde également une hachette pendue à sa ceinture au cas où.
Objet(s) : /
Familier : /
PHYSIQUE
CARACTÈRE
Généralité : Très tôt, Christen s'est découvert une passion pour la chevalerie en écoutant les récits des anciens : ces héros sacrifiant leur vie pour sauver le peuple, ou bravant des dragons afin de libérer leur dame en détresse ont bercé son enfance et ont fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. Tendre, attentionné, serviable, courageux et loyal, il fait preuve d'un esprit chevaleresque parfois un peu fleur bleue, il faut bien l'avouer. Il en a d'ailleurs fait les frais lorsque sa promise s'enfuit avec un autre qui, d'après ses dires, comblait davantage ses besoins. Ce fut un coup terrible pour le jeune homme, lui qui avait été si patient avec elle, lui faisant la cour selon les codes de la chevalerie et ayant refusé les avances de toutes les autres femmes pour finalement perdre son pucelage à 20 ans avec cette femme qu'il désirait plus que tout au monde. Mais, loin de le dégoûter de la gente féminine, cela n'a fait que renforcer ses convictions et, bien qu'il se montre à présent moins emporté dans ses relations avec elle, il est toujours en quête du grand amour.
Que dire de plus de Christen ? Drôle et rieur, il respire la joie de vivre et ne semble pas avoir une seule once d'ombre en lui : pas la moindre méchanceté ou jalousie, pas le moindre péché si ce n'est peut-être celui de la gourmandise. Lui et son frère entretiennent une relation très fusionnelle et s'ils leur arrivent fréquemment de se chamailler, c'est davantage du au plaisir de râler que de véritables querelles. Chris nourrit néanmoins un cruel sentiment d'infériorité vis-à-vis de son frère en raison du drame familial qu'ils ont connu.
Phobie(s) : aucune de connue.
Point de vue politique : il aime sa patrie et son roi, Alistair Theirin, auquel il voue un respect et une admiration sans borne. Il combattra à ses côtés et serait prêt à mourir pour lui car il connaît ses faits d'armes et croit en ses idéaux. Christen espère que ses héritiers perpétueront son œuvre ; et souhaite rencontrer, tout comme le garde des ombres, son seul et unique amour.
HISTOIRE
Aux temps anciens, alors que Férelden n'était encore constitué que de tribus éparses et ennemies pour la plupart, la maison Oaeken était crainte et admirée dans toutes les Marches Libres pour ses redoutables guerriers. Les légendes foisonnaient et ne tarissaient pas d'éloges à leurs propos, contant leurs exploits contre l'envahisseur orlésien ; certaines murmuraient même qu'ils auraient été pressentis pour occuper le trône lors de la constitution du royaume si leur dégoût de la politique et leur code d'honneur ne les avaient poussés à respecter leur allégeance faite au jarl. Avec la défaite d'Orlaïs et l'unification des clans, les Oaeken se retirèrent dans la contrée de Golefalois où ils prospérèrent en travaillant la terre. La paix succéda aux querelles, et les guerriers disparurent avec les légendes, ne laissant que quelques chants pour témoigner de la grandeur passée de leur maison. Aujourd'hui, les Oaeken détiennent la quasi totalité des terres de la région de Golefalois, et disposent de quelques terres près de Dénérim.
Bercé par ces récits romanesques, Christen se construisit en respectant un code d'honneur très stricte basé sur l'honneur, la loyauté, la bienveillance et la justice. Il rêvait ainsi depuis sa plus tendre enfance d'entrer dans la prestigieuse garde royale pour défendre son roi, son pays, la veuve et l'orphelin. Il grandit ainsi sans manquer de rien, sous l’œil bienveillant de ses parents et de son frère duquel il était très proche ; on aurait pu les croire jumeaux si dix années ne les séparaient tant leurs complicité était importante, presque fusionnelle. Si cette ligne de conduite lui attira le respect et la sympathie de tous, elle lui valut également une réputation d'inconditionnel romantique. Un romantisme qui se heurta bien vite à la cruelle réalité de la nature humaine : lors de la fête estivale célébrant la fin des moissons, il fit la rencontre d'une jeune paysanne qui lui ravit son cœur. Toutefois, cette dernière ne lui retourna son intérêt qu'au terme de longs et éprouvants mois de galantes courtoisies. Elle fut un peu surprise lorsqu'il lui souffla, tout à son émoi, que c'était sa première fois cependant sa réputation le précédant, elle sourit et lui chuchota qu'elle en était honorée. La jeune femme fut par contre bien désappointée lorsqu'il la demanda en mariage dès le lendemain ! Elle finit par accepter car après tout, épouser un Oaeken n'était pas sans bénéfices, même si celui-ci n'arrivait que second dans la succession... Mais la garce revint bien vite sur sa décision et brisa, en même temps que leurs fiançailles, le cœur du jeune homme car :
« La chevalerie, c'est bien beau quand on est jeune, mais il faut grandir ! »Cette rupture lui valut son pesant de quolibets, de moqueries et de larmes, mais elle eut au moins le mérite de le faire mûrir et, grâce à l'appui de son frère, il put entrer dans la garde de Golefalois.
Malheureusement pour Christen, un autre coup du sort vint une fois de plus mettre à mal ses rêves de chevalerie : le 5e Enclin. Partout l'engeance se répandait et incendiait les citées ; le roi avait périt sur le champ de bataille à Ostagar avec les derniers gardes des ombres. Pourtant, ce ne fut pas les engeances qui conduisirent au drame de Golefalois : Gareth était parti en mission pour la femme du jarl, avec de nombreux autres chevaliers et Chris avait la charge de veiller sur leurs proches. Les temps était certes troublés mais qui aurait pu prévoir ce qu'il advint ? Qui aurait pu prévoir qu'un démon prendrait possession du fils du jarl et enverrait ses légions de morts-vivants décimer la population apeurée. Le premier à succomber fut l'un de ses deux frères cadets qui se firent surprendre alors qu'ils jouaient dans les champs, non loin de leur demeure. Puis les démons se répandirent comme une marée immonde, et les autres tombèrent les uns après les autres : le second n'eut que le temps de venir mourir dans les bras de sa mère, celle-ci tenta bien de s'enfuir avec les deux filles toutefois une flèche la transperça, elle et le bébé qu'elle portait en ses bras ; enfin ce fut le tour de son père en lançant un assaut désespéré, fou de colère et de chagrin. Christen et sa sœur aînée Cassandre, ne doivent leur survie qu'à l'arrivée inopinée d'un certain garde des ombres aujourd'hui roi de Férelden...
Depuis ce triste soir, la culpabilité ne l'a plus jamais quitté, et sa sœur se chargea chaque jour de lui rappeler sa faiblesse qui avait coûté la vie à tous ceux qu'elle aimait. Aussi, lorsque Gareth décida de confier les rênes de la ferme à Cassandre et de se faire mercenaire pour gagner de l'argent afin de reconstruire l'héritage familial, le jeune homme sauta sur l'occasion de retrouver quelques grâces à ses yeux. Il ne revoit sa sœur que très rarement, lorsqu'ils rentrent pour prendre quelques nouvelles.
Ce fut dans ce contexte douloureux que Christen rencontra Dinan'harel. Plus précisément, il était en train de se mettre une murge monumentale après une dispute particulièrement virulente avec son frère lorsqu'il avait aperçu une jeune elfe se faire quelque peu bousculer par trois bons messieurs dont les intentions n'étaient pas des plus honorables. Y voyant là une occasion rêvée de sauver une demoiselle en détresse, et de faire plus ample connaissance avec cette charmante enfant, il vola héroïquement à sa rescousse. Malheureusement pour lui, il avait oublié que les charognards se déplacent souvent en meute, détails qui lui revint rapidement en mémoire alors que six autres gorilles les encerclaient. Tout preux chevalier qu'il était, il n'était pas de taille à lutter avec quatre... six... un certain nombre incertain de choppes d'hydromel dans le sang. Toujours fut-il que le voyant en mauvaise posture, la jolie sylphe lui vint en aide. Enfin voulut. Car, tout aussi imbibée que lui, elle perdit le contrôle de son sort qui manqua de peu sa cible mais pas la table voisine qui prit aussitôt feu, générant une débandade qui dégénéra en rixe générale. Devant l'énorme hache d'un tavernier rouge de fureur, ils opérèrent une retraite stratégique sans demander leurs restes.
La suite des évènements reste encore à ce jour un mystère pour le jeune homme. Tout ce dont il se rappelle, c'est de se réveiller au rythme lent des pas de son cheval et de son estomac qui se libéra dans un borborisme salvateur. Un bruit similaire lui fit écho quelques secondes plus tard et il avait constaté avec stupeur et ravissement que la belle inconnue les accompagnait ; ou plutôt qu'elle les avait engagés pour l'aider dans une quête difficile. Ce fut le début d'une belle amitié grâce à laquelle il retrouva confiance en lui et le bonheur d'être entouré de gens aimés.
Il lui arrive encore parfois de s'interroger sur cette fameuse nuit et les incroyables circonstances qui les mirent, lui et son frère sur le chemin de Dinan'harel cependant Gareth se refuse à tout commentaire. Alors, lorsqu'ils se retrouvent dans une auberge pour célébrer une mission réussie et que l'alcool le rend d'humeur taquine, Chris aime proposer à sa cheffe de jouer à la demoiselle en détresse...
« Allez cheffe ! En souvenir du bon vieux temps ! »Et son aîné de hurler au grand Créateur que :
« Non ! Plus jamais ! JAMAIS VOUS M'ENTENDEZ ! Ou alors priez pour que vos jambes vous portent plus loin que les miennes ! »Comment a-t-elle rejoint (ou va-t-elle rejoindre) les sentinelles ? De manière fort simple au demeurant : leur troupe se faisaient poutrer la gueule par des engeances, il a soudainement vu une ouverture lumineuse qui semblait vachement plus sympa que ce qui lui courait au cul alors il a sauté dedans et pouf ! Dans le QG des sentinelles.
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